Au conseil communal du 28 mars, le compte communal de l’année 2021 a été présenté. À l’exercice propre, les recettes s’élèvent à 3 254 645,30 €. Tandis que les dépenses sont de 3 086 980,66 €. L’exercice propre se solde donc en boni, on peut s’en réjouir en attendant 2022 qui sera peut-être moins heureuse de ce côté.
Ceci étant dit, un exercice comptable en équilibre est une condition nécessaire de bonne gestion dont se targue la majorité. Mais personne n’est dupe, c’est loin d’être une condition suffisante. Un bonne gestion, c’est assurer un certain nombre de fonctions essentielles, de besoins vitaux et utiliser les deniers publics de façon optimale pour les satisfaire.
Mais ce n’est pas dans ce gros débat que nous entrons aujourd’hui. Nous voulons revenir à une conversation « légère » qui s’est passée autour d’un banc communal rue de l’Eglise. Les ouvriers coûtent-ils cher à la commune ? C’est la question qui m’a été posée.
Un premier graphique (figure 1) montre la répartition des dépenses communales. On peut voir que presque pour moitié, ce sont des dépenses de personnel, soit un montant d’à peu près 1,5 millions d’euros.
Un autre graphique (figure 2), montre la répartition des dépenses de personnel. On voit que les personnels administratif et ouvrier constituent presque à parts égales, un bon tiers chacun. Il faut y ajouter une part des charges diverses reprises (en vert sur le graphique) dans une même rubrique : assurances, ONSS, chêques-repas, second pillier de pension.
Pour le personnel ouvrier, il y a donc une dépense de 534 774,67 €, à laquelle il faut ajouter une partie des dépenses reprises en charges diverses dont le total est de 99510 €. Mais la commune bénéficie de subventions pour le personnel ouvrier APE (Aide à la Promotion de l’Emploi) de 189 492,35 €.
À la grosse louche, si les ouvriers coûtent à peu près 400 000 € à la commune pour 200 jours de travail, cela fait 2 000 € par jour. Mais là encore, la question est autant qualitative que quantitative. Et c’est un autre débat…