– On peut partager ou non un avis, mais on ne peut pas déclarer de façon péremptoire qu’il est juste ou faux.
– On ne peut pas décréter à propos de soi, qu’on est social ou pas, ouvert ou pas (pour peu que ces mots veuillent dire quelque chose). Il vaut mieux laisser aux autres la liberté de juger.
– On ne peut pas adopter une attitude schizophrénique, se réclamer neutre ici et rattaché à un parti là-bas. On doit assumer ce que fait son parti quand il est au pouvoir fédéral et à la Région Wallonne.
– Il faut pouvoir faire la part des choses entre ce qu’on est et ce qu’on fait même si l’un influence l’autre. En termes politiques, ce sont les actions qui comptent, ce sont elles qu’on approuve ou qu’on condamne. Il ne s’agit pas de remettre en cause des personnes mais leurs gestes politiques et leurs appartenances idéologiques.
– Il est préférable d’opérer la distinction entre les sphères privée et politique bien qu’elles aient une intersection non vide.
Article de L’Avenir du 16 octobre 2018
Article de La Meuse du 16 octobre 2018