Le 20 mars 2018, Agir Ensemble a lancé l’alerte sur son site en publiant un article intitulé « Sauvez le vicinal ».[1] Photos à l’appui, on y explique la dégradation de cette ancienne voie du vicinal et, pour sauvegarder ce qui peut encore l’être, on demande la fermeture totale et sur toute sa longueur, du chemin, à tout véhicule motorisé.
Le 27 avril 2018, Pol Gillet a adressé une lettre au Collège afin de bénéficier du droit d’interpellation au Conseil Communal et d’exposer le point de vue d’AE : « la réservation de ce tronçon aux seuls cavaliers, cyclistes et piétons avec autorisation occasionnelle argumentée pour un véhicule à moteur ».
Deux mois après où en est-on ?
[1] A l’adresse http://ae-ouffet.be/sauvez-le-vicinal/
Le 4 mai, Pol Gillet reçoit un courriel du Directeur Général qui rappelle le règlement et réclame des précisions (extrait ci-dessous).
Le 7 mai, un Conseil Communal a lieu mais l’interpellation ne peut avoir lieu sachant que le règlement prévoit un délai de trois semaines entre la demande et l’interpellation.
Le 15 mai, Pol Gillet répond au Directeur Général par une seconde lettre qui précise, comme demandé, la question posée au Collège.
Le 30 mai, à 11h45, Madame la Bourgmestre contacte Pol Gillet par téléphone en lui demandant de rencontrer le Directeur Général le jour-même à 14h15. Sachant qu’il n’y avait pas de témoins extérieurs, il est inutile de reprendre ici les propos tenus par le Directeur général et par la Bourgmestre… Mais, en résumé, on demande à Pol de transmettre un dossier plus complet… Présent, faut-il le rappeler, depuis le 20 mars sur notre site.
Le 8 juin 2018, Pol Gillet a transmis un dossier complet à l’Administration en reprécisant la question, la motivation et la liste des riverains.
Le matin du 12 juin 2018, nous imaginons que Pol Gillet pourra formuler son interpellation « directe » lors du Conseil Communal, le soir même. Tout en pensant que le sens qu’a le mot « direct » pour l’Entente Communale, seule au pouvoir dans notre commune, est relatif.
On se demande ce que craignent le Collège et l’Administration ? Alors qu’il n’y a aucune opposition, faut-il encore décourager tout avis qui émane de la population ? Pourquoi imposer des délais aussi longs ? Pourquoi tant de filtres et de freins ? Quand un quidam pose une question, est-ce à lui d’apporter les solutions comme cela a été demandé au requéreur de l’interpellation ? Ne faut-il pas conclure qu’il n’y a pas de droit d’interpellation directe au Conseil Communal d’Ouffet ? Vraisemblablement, oui… Probablement, ce qui justifie qu’il y ait si peu de demandes…
Soit, le matin du 12 juin 2018, nous imaginons que Pol Gillet pourra formuler son interpellation « directe » lors du Conseil Communal, le soir même… Mais le midi, Madame la Bourgmestre téléphone à Pol Gillet pour lui signifier que l’interpellation n’aura pas lieu ce jour-là et qu’elle reportée au Conseil Communal de juillet… Pour nous, c’est à la fois la stupéfaction et la colère. C’est un déni de démocratie. Non contents de diriger la commune à deux ou trois personnes, sans aucune opposition, ni intérieure, ni extérieure, ils ne supportent pas entendre la moindre interpellation et font tout pour la décourager ? Une simple interpellation ! Si ce ne sont pas là des méthodes dictatoriales, de quoi s’agit-il ?